« Il s’agit de jardins de proximité insérés dans le tissu urbain et du fait souvent limités en taille. On y cultive autant des liens avec ses voisins que des salades ou des tomates.
[…] Ils ont le support d’activités pédagogiques, culturelles et artistiques ouvertes à tous ».
La Citrouille de Cesson Vert-Saint-Denis vous invite à visiter son jardin partagé.
Marc Purkat, salarié qualifié, s’attache à faire de ce jardin un lieu propre et vivant en vue d’accompagner les adhérents à l’organiser.
Vous êtes novice dans le domaine du jardinage ? Ou vous possédez des compétences, un savoir ? Venez partager, échanger, et surtout jardiner !
On trouve aujourd’hui sur le marché trois grands modes numériques utilisables par la communauté radioamateur: DMR, DSTAR et C4FM/Fusion. Malheureusement, ces systèmes ne sont pas compatibles entre eux. Les différents modes ont tous leurs avantages et inconvénients, et il n’est pas évident de décider de celui qui sera mis en oeuvre.
On trouve dans un premier temps le mode DMR. Ce mode provient directement du monde professionnel, notamment propulsé par Motorola. Il offre une bonne qualité audio, argument important dans la mise en place d’un système de communication, et bénéficie de nombreux relais disponibles en région parisienne et à l’international. La possibilité d’inter-connexion des relais permet d’effectuer des QSO sur de longues distances, cependant, la configuration des relais est laborieuse, et doit être adaptée pour chaque connexion. Il conviendrait donc très bien pour un groupe local, éventuellement connecté à un salon de conférence Français, mais ne permet pas la souplesse nécessaire pour que chacun puisse l’utiliser à sa guise.
Un autre mode intéressant est le DSTAR. Ce mode offre l’avantage d’être ouvert, et en conséquence, implémenté par de nombreux fabricants, bien que le principal auteur soit Icom. Cependant, les retours utilisateurs montrent fréquemment des problèmes de transmission audio, laissant passer de nombreux artefacts.
Un nouveau mode numérique disponible sur le marché est le C4FM de Yaesu, couplé au « Système Fusion ». Le mode de modulation, le C4FM est un mode standard, notamment implémenté dans les dongles DV4mini et offrant une qualité audio équivalente au DMR. Cependant, le protocole de communication via Internet, le « système Fusion » est exclusif à Yaesu. Ceci offre un avantage, c’est de disposer d’un parc de relais homogène, où chaque relais est interconnecté avec les autres, et avec les mêmes fonctionnalités, mais il faudra donc s’équiper de matériel Yaesu pour en profiter.
C’est donc ce dernier mode qui a été retenu pour notre relais, notamment pour sa bonne qualité audio et ses possibilités de connexion inter-relais.
Matériel utilisé à l’origine
Une fois le choix du mode effectué le matériel a été vite défini. En C4FM, il n’y a que le DR-1X de Yaesu de disponible comme relais, qui dans notre cas sera couplé à son interface Wires-X HRI-200. Les cavités de notre ancien relais UHF ont pu être réutilisées, et la partie informatique sera gérée par un serveur dédié à ce relais.
Les utilisateurs du relais ont plus de possibilités. Le relais étant compatible FM n’importe quel poste FM UHF permet de trafiquer dessus. Mais pour en exploiter toutes ses capacités, notamment l’inter-connexion avec les autres relais C4FM, il est nécessaire de disposer d’une radio compatible, uniquement disponibles chez Yaesu. On citera par exemple le FT991, le FTM100 ou encore le FT1.
Emplacement du relais et fréquences utilisées
Dans un premier temps, le relais a été installé au radio-club de Cesson (F6KBM). En effet, nous disposions des antennes nécessaires à son fonctionnement. Cependant, la situation géographique n’étant pas optimale, il a donc été hébergé généreusement par Philippe F1OKI à Achère 77760.
Il est situé dans les locaux de la Maison des Loisirs et de la Culture des villes de Cesson et de Vert Saint Denis proches de Melun (77).
Il fonctionne maintenant au sein d’une fablab baptisée « Hacker Lab » déjà présenté dans un article.
Le radioclub est ouvert le samedi de 9h30 à 12h30 et le vendredi de 14h30 à 18h. Il dispose d’une vaste pièce avec des instruments de mesure, une collection de composants et des petites machines outils.
A la faveur des disponibilités des animateurs du radioclub, ce dernier peut ouvrir sur d’autres créneaux pour permettre d’améliorer la station ou d’activer des bandes de fréquences à des horaires adaptés.
Pour s’inscrire au radioclub et profiter ainsi de ses avantages: accès à de bons aériens, fabrications électroniques et de circuits imprimés, élaboration d’objets avec l’imprimante 3D, participation aux contestes sous la bannière F6KBM, il suffit de régler un droit d’entrée à la MJC Centre Socio-culturel et de payer une cotisation pour l’activité radio (voir le site de la MJC La Citrouille).
Hello à toutes les personnes qui s’intéressent à nos petites compagnes nocturnes
Bernard Soleil, ingénieur de formation, du hackerlab à mis au point un hôtel à chauves souris. Après les abeilles connectées, ce sont ces animaux qui nous intéressent.
fonctionnement
L’hôtel est installé sur les conteneurs au sud
L’électronique capte la température, l’humidité, la pression et la tension des batteries
Par radio, les données sont reçues par un récepteur lora mis provisoirement dans les combles de la mlc
Le récepteur via internet alimente un serveur international lora
Les expérimentateurs vont y piocher les donnés, les rapatrient sur un serveur de la mlc monté par notre partenaire informaticien de métier Antoine
Elles sont mises en avant ensuite sous forme de graphiques
L’intérêt de ce projet
Ce qui est intéressant, c’est que la MLC met à disposition de tous, dans un rayon de quelques kilomètres, la possibilité, sans abonnement, de concevoir des objet connectés
Il serait très pédagogique de développer comme en Allemagne des réseaux locaux lora au niveau des municipalités, sachant que les investissements sont modestes (900€) et demandent une simple connexion internet pour mettre en place une passerelle, exemple sur le toit d’un mairie ou d’une école.
Voilà un bon moyen de sensibiliser les jeunes aux technologies de pointe, à l’informatique embarquée et à la programmation.
Ce samedi 10 juin 2023, les deux Patrick, radioamateurs au Hackerlab et Jean Luc avons passé notre journée sur le parvis du magasin afin de faire connaître la MLC et réparer les appareils qui nous ont été apportés.
Ce fut l’occasion de faire de belles connaissances et d’assumer notre contrat de partenariat. En effet, Leroy Merlin a aidé la MJC Centre Socioculturel à hauteur de 3000€ en dons d’argent et en nature. En contrepartie, c’est avec plaisir qu’on aide à diffuser l’esprit d’économie circulaire en animant un repair’café nomade. Merci au soutien de René Anne Lise et Bernard.
Les ruches, à terme, sont observées à l’aide de capteurs.
Le poids est essentiel pour déterminer l’évolution quantitative de la colonie et des miellées.
La température et l’hygrométrie externe et interne dans la ruche donnent une idée du travail des abeilles pour maintenir une chaleur correcte dans la ruche en fonction de la météorologie.
Le poids est mesuré à l’aide de balances pèse personne dont l’électronique a été modifiée. Ainsi, les 4 capteurs de contrainte sont reliés à un amplificateur HX711 qui lit les différences minimes des résistances internes des capteurs lorsqu’ils sont compressés.
Les données des capteurs sont recueillies par le microprocesseur de marque Espressive ESP32. Il est charger de mettre en forme les données et d’envoyer tous les 1/4 heure une trame de 14 octets via un module radio réglé sur la bande 868Mhz. Le réseau Sigfox accepte, sous réserve d’un abonnement, 140 trames par jour. Les données peuvent être ensuite recueillies sur le site de Sigfox et mises en forme par tout moyen permettant de les interpréter.
Ici par exemple avec Node Red via une page web générée par un Raspberry tournant en permanence sur le réseau de l’auteur de l’article.
Le varroa est un parasite qui, depuis son arrivée d’Asie dans les années 80, a décimé la population des abeilles partout en Europe. De nombreux médicaments ont été mis en place pour aider les apiculteurs mais de nombreuses résistances sont apparues.
Le collectif <ARISTABEE> est un collectif européen d’entraide apicole qui a mis au point un programme de sélection génétique des abeilles naturellement résistantes au varroa. L’idée est de repérer des abeilles naturellement résistantes au varroa, d’assurer la reproduction par insémination instrumentale pour contrôler leur descendance.
En effet, le mode de reproduction naturel des abeilles est incontrôlable car l’accouplement se fait à 50 mètre d’altitude avec la présence de congrégations de mâles forte de plus d’un millier d’individus. L’insémination représente aujourd’hui le seul moyen d’assurer la transmission d’un potentiel génétique.
Pour s’associer au projet <ARISTABEE> , le Hackerlab, stimulé par Adrien Fauck, s’est rapproché de Pascal Boyard président de l’association « Mellifera »(membre du conseil européen des pedigree d’abeille) qui mène pour la partie française le projet de lutte contre le varroa.
Des essaims procurés par la MJC pour servir à la sélection des reinesAdrien insémine une reinePascal BOYARD, notre référent
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Le projet de lutte contre le varroa édition 2022
Dans un premier temps, notre section hackerlab, via le rucher connecté expérimental et grace aux budgets participatifs de l’Ile-de-France, a fourni au début du printemps 2022 une vingtaine de colonies d’abeilles pour le projet. Celles-ci se présentent sous forme de mini ruches d’expérimentation de type Mini-plus.
Dans un second temps, à l’aide de greffage (sélection de reine à naître) et de ruches à mâles sélectionnés (production de mâles ayant un patrimoine génétique intéressant) nous avons, en collaboration avec pascal Boyard, inséminé une vingtaine de reines qui ont été reçues et intégrées au sein de ces ruches d’expérimentation.
Il faut préciser qu’au sein du projet plus de 100 reines ont pu être inséminées et intégrées dans des ruches d’expérimentation.
des ruchettes à la MJCdes mini plus d’élevage
Dans un troisième temps, après avoir recueilli des varroas phorétiques sur nos ruches classiques (les ruches sont entièrement passées au sucre glace, les varroas se détachent des abeilles pour être recueillies par nos soins), nous avons infesté l’ensemble des ruches d’expérimentation. Chacune a reçu plus de 150 varroas.
Enfin dans un quatrième temps, trois semaines après l’infestation de varroa dans les ruchettes, nous avons procédé au comptage de varroas présents dans les larves du couvain des ruches d’expérimentation.
les abeilles sont libérées après tamisage du sucre glacevarroa dispersé sur du sopalinAbeille infestée de varroaComptage du varroa recueilli avec un logiciel automatiqueL’abeille saupoudrée retourne dans la rucheL’abeille saupoudrée retourne dans la rucheTamisage du sucre glace mélangé au varroaImmersion dans du sucre glace des abeilles susceptibles d’être infestéesComptage du varroa sur les larves
L’objectif étant de sélectionner les colonies qui se nettoient naturellement des varroas.
Les colonies qui survivront à l’infestation serviront pour de futures inséminations l’année prochaine et ainsi de suite jusqu’à l’apparition de colonies 100 % résistantes au varroa.
Au final, huit colonies se sont nettoyées entièrement de leur varroa ( on dit qu’elles sont 100 % résistantes au varroa), une vingtaine se sont nettoyées à 50 pourcents, les autres sont mortes ou très faibles et ne passeront pas l’hiver.
Une partie des membres du Hackerlab se sont formés aux différentes techniques apicoles telles que le greffage et l’insémination. Ce projet très technique permet de faire monter en compétence nos membres pour pouvoir, dans l’avenir, faire nous-mêmes les greffages et inséminations au sein de la MLC.
Pascal très fier de sa reine sélectionnée génétiquement et résistante au varroaAdrien très concentré lors d’une phase d’inséminationgeste d’hygiène avant d’ensemencerla pipette de sperme de bourdon injecte la semence sur les appareils reproducteurs de la reinele laboratoire du CETA91apparition de l’appareil reproducteur et dépose d’une dose de semence de 10 à 20 mâlesune reine prête pour l’insémination et endormie artificiellement
L’aventure de tous ces projets rendus possible par <les financements participatifs de la région> est un tremplin pour les membres du Hackerlab qui découvrent les joies de l’apiculture de pointe combinées à celle de l’électronique au sein même de la MLC.
les stages d’électronique pour les adosle smartphone pour observer le poids, la température et l’humidité des ruchesHans expérimente un porte rucheun peu d’art au service des abeillesmicrocontrôleurs programmablesvisualiser la santé de son rucher depuis son domicile
Nous espérons voir de plus en plus de passionnés au sein de notre section pour s’associer à nos multiples projets.
Les petites ruchettes marquées « Hackerlab » de la MLC ont été visitées ce 2 juin 2023 par les élèves CM2 de l’école Jules Ferry. Adrien, apiculteur référent, des colonies d’abeilles hébergées au rucher connecté du Hackerlab de la MLC a organisé avec Laétitia , Patrick, la maîtresse et les parents des ateliers d’initiation: visite des ruchettes et fabrication de pièges à frelons.
L’action s’est déroulée au jardin partagé de Nouveau Village. L’association avait équipé les élèves de petites tenues d’apiculteur multicolores.
Les reines ont été observées et le miel goûté. Aucune piqûre à déplorer…. Expérience à renouveler dans le rucher connecté de la MLC dès que possible en partenariat avec le jardin partagé de Nouveau Village !.
Le 13 juillet 2023, le HackerLab intégrait les « escapades de l’été ». Super ambiance et l’opportunité de faire connaître aux ados la Citrouille, le hackerlab et le Repair Café.
Les ados à cette occasion construisaient un petit kit électronique avec pas moins de 90 soudures avec l’aide de Yann et Patrick.